En banalisant la luxure, la société lui a inventé une morale !

Certains vont peut-être trouver ce titre trop fort, c’est ainsi. D’autres ne le comprendront pas, ce n’est pas grave. D’autres encore vont derechef percevoir quel fil de la pelote je veux dérouler. Alors entrons directement dans le sujet, à travers une scène ordinaire de la vie quotidienne.

Un samedi après-midi, dans la galerie marchande d’un hypermarché, je m’arrête soudain devant la vitrine du magasin Undiz. Je suis stupéfaite devant trois mannequins portant une lingerie particulière, à savoir : un body dentelle avec porte-jarretelles, la version soutien-gorge avec la même fonction, le tout à côté du classique trois pièces balconnet-string-porte-jarretelles pour affoler monsieur le samedi soir. Je note aussi que lesdits mannequins ont des visages abstraits à l’exception d’une bouche rouge carmin.

Là, vous allez me dire : « Mais Sophie, pourquoi cette vitrine t’accroche l'oeil à ce point ? » Précisément parce que cette filiale de Etam vise (officiellement) les 18-25 ans, et que l’on y trouve surtout des basiques et des pilou-pilou à l’effigie de Disney ou Hello Kitty, des brassières coton, bref, des sous-vêtements et pyjamas ludiques qui attirent forcément aussi les 12-16 ans. Ce grand déballage en public détonne donc avec leur cible marketing et pique ma réflexion. En réalité, ce qui me choque, c’est que cela ne choque plus personne.

Dans la foulée, je demande à une amie : « C’est moi ou c’est inapproprié ? » accompagné en plus de la vidéo d’une jeune femme portant un body en voile noir, lequel dessine un soutien-gorge opaque échancré ; ainsi qu’un harnais minimaliste (collier et bande reliant le cou et l’entre-seins, dont, au passage, la référence à une touche Bdsm (*) ne m’échappe pas. Mais j’y reviendrai en détail après).

(*) Bdsm = Bondage Discipline Domination-Soumission Sado-Masochisme. Cet acronyme regroupe différentes pratiques sexuelles ou érotiques allant des plus soft aux plus extrêmes.

LE SOUS-VÊTEMENT QUI S’AFFICHE COMME UN VÊTEMENT

Elle le porte avec un ensemble pantalon et veste noirs, lèvres maquillées de rouge. La légende précise : « La lingerie c’est aussi une pièce de mode. » Voilà. Le sous-vêtement s’affiche maintenant comme un vêtement pour sortir dans la rue ou en soirée. Mais pas n’importe quel sous-vêtement ! Par exemple, sur son site web, la marque du body en question (*) présente l’article en ces termes : « Inspiré du prêt-à-porter. Une broderie florale comme un tatouage sur la peau toute en sexiness. Romantique et contemporaine. »

(*) À gauche : body Jeanne de la marque Simone Pérèle https://fr.simone-perele.com Et à droite : harnais de poitrine en cuir en référence au fetish, bondage et Bdsm. Des milieux et pratiques qui n'ont rien de romantiques ! Y ajouter une dentelle n'y change rien.

Aujourd’hui la beauté est définie par ce qui est sexy. Rien que ce mot veut tout dire ! Sexy : adjectif ; anglicisme ; qui est sexuellement attirant ; qui excite le désir sexuel. Et toutes les filles et femmes applaudissent et se congratulent joyeusement dans les commentaires. « Comment t’es canon. » « Han, trop belle ! » Pire, certaines disent s’habiller ainsi pour elles-mêmes, sans réaliser qu’elles jouent le jeu d’une séduction (qui les dessert in fine). Et sans réaliser que dans les yeux de comment on se voit soi, il y a forcément en filigrane l’intégration préalable d’une norme sociétale.

Exit, donc, le glamour, le chic, le mystère. Place au sexuel, à l’étalage et l’exposition de son corps, comme un strip-tease (de rue) qui ne dit pas son nom. En clair, c’est une manière de donner son corps à l’espace public dans un échange non commercial et (surtout, malheureusement) en toute inconscience de l’image projetée de soi.

Dorénavant la valeur d’une femme se mesure à l’aune de sa sexitude. Et tout va bien dans le meilleur des mondes, on promène la poussette et les jeunes enfants devant des vitrines présentant des strings et porte-jarretelles (sur des mannequins inexpressifs aux lèvres rouges), lesquels se demanderont plus tard à l’aube de leur sexualité pourquoi leur petite amie ne porte pas cela pour eux.

Ainsi la lingerie est devenue un vêtement comme un autre pour sortir (*), dans un monde hypnotisé, où chacun est décentré de soi, de ses valeurs, sans l’exigence d’un curseur minimum de respect. Mais tout cela vient d’où ? Pourquoi est-ce socialement accepté ? Comment ce qui est sexy peut-il être banalisé au point de ne même plus se questionner ou questionner les références ?

(*) L’article de Bombastickgirl titré Des idées de tenues avec un body, de juillet 2021, parle d’être tendance, de dévoiler les détails, d’audace avec surtout plein de photos pour illustrer l’ensemble. Pour moi qui suis du siècle dernier, je suis projetée dans un autre monde. Source : https://bombastikgirl.com/2021/07/des-idees-de-tenues-avec-un-body/

UNE QUESTION D'ÉPOQUE ?

Dans les années 1970-80, ce genre de lingerie ne se trouvait que sur catalogue ou en sex-shop, et était porté par des actrices de porno ou des Travailleuses Du Sexe. Ces artifices de séduction n’étaient pas spécialement portés par la ménagère de moins de cinquante ans. Et voilà qu’en une génération, la « lingerie pute » (*) s’est tellement démocratisée qu’elle est devenue très accessible aux filles de douze ans.

(*) attention je respecte les TDS, ne porte aucun jugement. Le mot « pute » fait référence ici à une énergie. C'est-à-dire l’utilisation de tout artifice visant à attirer le regard, exacerber le désir, pour aguicher, séduire, appâter… Une femme qui « faisait le trottoir » était autrefois justement reconnaissable à sa tenue. Aujourd’hui tous ces codes sont intégrés comme un standard, même dans la sexualité des plus jeunes.

Mais forcément ! Le kinky (*) s’affiche sur les scènes de concert, les podiums, les défilés, les écrans. C’est acté. Il est devenu normal de faire comme les stars qui se montrent en lingerie sous un trench ou en culotte sur scène. Donc effectivement c’est l’époque qui veut ça. Mais là on m’a perdue.

(*) le kinky est ce qui fait référence au sensuel, sexuel, la séduction ; c’est l’esprit coquin, en référence à ce qui touche au monde du charnel. Mais c’est aussi ce qui sort de l’ordinaire ou qui se revendique hors norme. Donc le kinky peut aller du plus cute (mignon, comme un string Hello Kitty associé à des talons de douze centimètres) au plus hard (femme objetisée dans un contexte lubrique et extrême).

Comme disait mon amie avec humour lors de notre discussion à l’origine de cet article : « j’ai lâché la rampe ». Ce défilé, autour de moi, de zombies inconscients de ce qui se joue, est une vision qui me glace. Entre la pruderie d’un autre temps et se présenter au monde en affichant des références sexuelles, il y a une marge. Et il me semble qu’on est dans le fossé.

Chacun croit être libre alors qu’il fait le jeu d’un effet médiatique et pyramidal d’une mode instillée par on ne sait qui en définitive. Tout est calculé et ça ne questionne plus “le troupeau” qui continue de courir “à sa perte”. Enfin… pas tout le monde ! Il suffit de voyager dans d’autres contrées que l’Occident pour comprendre que d’autres réalités et modes de vie existent. (Et j’ai envie de dire : heureusement !)

Il y a des zones terrestres où tout cela n’existe même pas ! D’autres comme moi lâchent la rampe en toute lucidité et éteignent les écrans, ou partent vivre ailleurs, inventent leur vie loin de cette décadence. D’ailleurs, quelqu’un vivant en ermite et reviendrait soudain en immersion ici, se sentirait en total décalage, car n’aurait pas été exposé au matraquage marketing et publicitaire.

VITRINES, SOUS-VÊTEMENTS, MODE ET RÉFÉRENCES CACHÉES

Pourquoi, et depuis quand, est-il valorisé pour la femme d’être sexy ? Et à quel moment est-ce devenu normal ? Qui se pose encore la question de dérouler le fil de la pelote, de décortiquer, d’aller à la source, pour comprendre l’origine du phénomène, les enjeux sociétaux, les enjeux vis à vis des hommes, les enjeux par rapport à la femme, le respect de soi pour soi-même ? Et pourtant, c’est important.

Je me suis aussi demandé à quel moment le mot sexy a été inclus au dictionnaire. Malgré mes recherches, je n’ai pas trouvé cette information. À l’origine, une femme fatale est celle qui magnétise et attire juste par sa présence, comme une fleur qui s’ouvre au soleil, exhale son parfum et attire l’abeille. Mais la dimension de l’érotisme est venue modifier la donne.

Aujourd’hui la femme fatale est représentée par celle qui, comme dans le film Malèna (*), adopte les codes de la puterie. Mais, alors que l'héroïne le fait consciemment et la mort dans l’âme pour survivre grâce à ses charmes (car elle croit son mari mort à la guerre), les femmes d’aujourd’hui adoptent avec joie ces codes sans comprendre vraiment les tenants et aboutissants.

(*) Malèna est un film italo-américain réalisé par Giuseppe Tornatore, sorti en 2000, avec Monica Bellucci et Giuseppe Sulfaro. Une des scènes mythiques est quand elle se coupe les cheveux, les colore, se maquille, porte des bas noirs, marche fièrement en direction de la place, s'assoit à la terrasse du café et sort une cigarette. Alors tous les hommes se précipitent et sortent leur briquet. Toutes ces flammes érigées (telles des pénis en feu), convoitent, et convergent sur sa bouche rouge pulpeuse dans un plan caméra rapproché. À ce moment, il faut remarquer que ses yeux sont emplis de larmes. Extrait : https://www.youtube.com

Le modèle d’incarner un objet sexuel n’interroge même plus. La norme est intégrée. La valeur d’une femme se mesure dorénavant à son attractivité sexuelle. L'érotisme est dans la rue, dans les vitrines, dans l’espace public ! Et les principales intéressées crient au scandale lorsqu’elles sont objetisées, alors même qu’elles sont inconscientes d’en adopter les codes.

Pourtant, dès lors qu’une femme joue le jeu de la désirabilité, elle se sexualise elle-même et entre dans le game de l’objetisation. C’est un jeu de soumission qui ne dit pas son nom. C’est une connexion intérieure à l’énergie de la salope, qui se met au service du désir masculin. S’offrir en toute inconscience est comme la souris qui vient se servir de croquettes à la gamelle du chat. C’est jouer au jeu de la pute, sans les regards négatifs de la société, sans les jugements d’autrefois, car le féminisme est passé par là, mais au nom de la liberté (et de la liberté sexuelle) il ne reconnaîtra jamais sa responsabilité.

LA LIBERTÉ ? QUELLE LIBERTÉ ?

Et encore une fois tout ce que je souligne ici n’est pas un jugement, mais une question de conscience ! Parce que je viens de là, je viens de cet espace de la (soit-disant) libération sexuelle, j’ai adopté un temps ces codes, j’ai aimé me sentir valorisée et validée dans le regard des hommes. Mais ayant aussi vécu les écueils, les murs et les violences, j’en suis revenue.

Alors, quand je vois les artifices de la luxure côtoyer les enfants, les poussettes et le quidam se promenant dans une galerie commerciale ; quand je vois des jeunes filles et des femmes n’ayant même pas conscience d’adopter certains codes et devenir des TDS gratuites pour leur petit ami (lequel a tout à portée de main et n’a plus à en payer les services visuels ni charnels)… je me dis que ce n’est pas anodin du tout !

La sexualisation et l’hypnotisation sont telles qu’il a fallu interdire le string à l’école et la fellation dans les toilettes, lieu où il est d’ailleurs devenu interdit de rester sinon c’est heure de colle assurée (*). Ces fléaux infiltrent les cours d’école, que ce soit au prétexte d’informer les plus jeunes ou du support éducatif et littéraire (cf. cette histoire récente, mais pas isolée, de la lecture, par des élèves de seconde, du Club des enfants perdus. Voir l’article en bas de page). Une enquête de 2023 révèle des contenus inadaptés tirés de manuels scolaires et de sites internet agréés par l’Éducation nationale.

(*) en 2019, une de mes filles en cinquième avait eu une heure de colle au prétexte qu’elle était restée trop longtemps stationnée dans les toilettes (sic un conseiller principal d’éducation). Suite à une discussion musclée avec moi, j’avais dit au CPE qu’elle ne la ferait pas. Mais je comprends aussi le durcissement de ces règles.

Nous n’en sommes donc plus à l’expression « autre temps, autres moeurs » : il s’agit d’une autre chose qui dépasse les règles sociales et autres principes éducatifs pour savoir si l’on peut ou pas mettre les coudes sur la table, laisser ses cheveux libres ou attachés. Il s’agit d’une autre chose qui impose la sexualité partout et quel que soit l’âge. Il s’agit en définitive de la banalisation d’un abus qui ne dit pas son nom et d’un déni généralisé.

Et ce phénomène pose l’importance de la question de soi, de sa valeur, de ce que je donne à montrer, de l’énergie que je dégage, des codes que j’adopte… Mais comment avoir même l’ouverture d’esprit de questionner tout cela quand on suit un troupeau dans lequel c’est la course à qui montrera le plus de peau, d’espace intime ou à qui aura le plus de sex-appeal ? Il faut des booty rebondis et de grosses lèvres brillantes et pailletées, des décolletés plongeants (voire même plus de décolleté du tout quand ce sont deux petites bandes de tissus qui relient perpendiculairement le bas aux épaules). J’arrête ici la liste. Mais comprenez vous ce que j’essaie de dire à travers le déroulé de ma pensée ?

PERSONNE NE DOIT ÊTRE OBLIGÉ DE PARTICIPER

En vrai, ce n’est pas être réactionnaire que de dire que tout va à vau-l’eau au niveau de la famille, des valeurs, etc. C’est l’époque des applications de rencontre, des plans cul, des relations flash ou éphémères, les hommes ne sont plus obligés d’aller voir des TDS et de payer. C’est plus économique de juste payer un verre lors d’un date. Et encore, ce n’est pas sûr ! Certains sont épris du 50/50.

Donc on en est là : une société en pleine décadence, dans le déni des tendances porno qui pourtant s’affichent partout et en plein jour, à la vue de tous. Avez-vous remarqué combien les scènes intimes des films et séries Netflix dépassent aussi le pompon ? Moi oui. Et je sature. Nous vivons tous en dissociation mentale, dans un peep-show (*) permanent, un Jackie-et-Michel-Land (*) où la sexualité s’impose même au plus jeune des passants…

(*) Un peep-show (de l'anglais, « to peep » signifiant « jeter un coup d'œil » et « show » signifiant « spectacle ») désigne un spectacle pornographique vu depuis une cabine individuelle.

(*) Pour ceux qui n’auraient pas la réf. Jackie et Michel est un célèbre site pornographique de vidéos amateurs, lancé à la fin des années 1990, qui s'est professionnalisé en 2004. Cette marque a été rendue célèbre grâce au fantasme du libertinage. Elle est gérée aujourd’hui par une grosse société qui inclut d’autres sites, sex-shop, le magazine papier Hot Video, de l’événementiel (soirées en discothèques) et des produits dérivés.

Malheureusement les abus ont déjà été trop loin. Alors oui, je dis que le sous-vêtement est fait pour rester SOUS le vêtement. Il est aussi fait pour l’intimité, pour qui mérite de le voir. Et je dis que la lingerie fine ne devrait pas s’afficher en vitrine. Non parce que je suis d’un autre siècle, mais parce qu’en banalisant la luxure, la société lui a donné une morale, et je ne valide pas cela. Et si les femmes (et les hommes) n’en ont pas conscience, il n’y aura plus aucun rempart ou limite à ce qui se passe aujourd’hui.

Avec coeur. Merci de m’avoir lue.
Sophie Lavois



Je laisserai le mot de la fin à Francis Scott Fitzgerald :

« Elle était belle, mais pas comme ces filles dans les magazines. Elle était belle, dans sa façon de penser. Elle était belle, pour l'étincelle dans ses yeux lorsqu'elle parlait de quelque chose qu'elle aimait. Elle était belle, pour sa capacité à faire sourire les personnes autour d'elle, même si elle était triste. Non, elle n'était pas belle pour quelque chose de si éphémère que son apparence. Elle était belle, profondément, dans son âme. »


La Gitane de Sacromonte, Grenade, 1951.
Jean Dieuzaide, photographe français (1921-2003).


Pour aller plus loin :

Lire l’article “Let’s have a kinky !” : comment la sexualité kink a envahi la mode et la pop culture. Mixte Magazine. Stéphane Durand. 8 février 2024.

https://www.mixtemagazine.com/article/lets-have-a-kinky-comment-la-sexualite-kink-a-envahi-la-mode-et-la-pop-culture/

Lire l’article : Contenus inappropriés en éducation sexuelle : des manuels scolaires et sites agréés sous le feu des critiques. Élisabeth Caillemer. 15 octobre 2024.
https://www.lejdd.fr/societe/contenus-inappropries-en-education-sexuelle-des-manuels-scolaires-et-sites-agrees-sous-le-feu-des-critiques-150587

Lire l’article : Pornographie, inceste, suicide, scatophilie : scandale autour d’un livre en lice pour le Goncourt des lycéens. (Alertée par des parents, l’association SOS Éducation s’élève contre la lecture, par des élèves de seconde, du Club des enfants perdus. Elle voit dans ce livre aux scènes très crues et au propos ambigu « de l’incitation à la débauche, de la maltraitance psychologique, voire une mise en danger d’autrui.) INFO JDD. Humbert Angleys. 04 octobre 2024.
https://www.lejdd.fr/societe/info-jdd-pornographie-inceste-suicide-scatophilie-scandale-autour-dun-livre-en-lice-pour-le-goncourt-des-lyceens-150238

Lire le livre : L'Arnaque Cruelle - Féminisme & Nouvel Ordre Mondial : L'attaque Contre Votre Identité Humaine. Henry Makow. Éditions Silas Green, janvier 2013.
https://amzn.to/3Zs3f8o

NOTA :

« Undiz est LA marque à l'image de la génération Z » (sic Le groupe Etam). La GenZ est définie par ce qui regroupe les personnes nées entre 1997 et 2012. Donc en 2024 on peut dire que les jeunes filles de 12-14 ans sont dans la cible marketing. Mais est-ce que la lingerie à laquelle je faisais référence est bien de leur âge ?!

« Depuis son arrivée en 1998 dans le groupe, Laurent Milchior a transformé l'entreprise et l'a propulsée à l'international. Aujourd'hui, le groupe Etam possède 5 marques : Etam, undiz, Maison 123, Ysé et Livy, et affiche une forte présence omnicanale basée sur plus de 1400 magasins dans 55 pays. » On peut dire que c’est une certaine culture qui va s’étendre comme une tâche d’huile…

Sophie Lavois

Autrice, consultante, et animatrice.

Experte en émancipation et empowerment.

Accompagnement des femmes.

Accueil

S'émanciper : action de s'affranchir d'une autorité, de servitudes, ou de préjugés.

© 2000-2025 | Systeme.io