Vos enfants ne sont pas vos enfants

La suite poétique aurait été de citer Khalil Gibran : « Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même. » Mais si j’ai choisi ce titre accrocheur, c’est que vos enfants ne sont, juridiquement parlant, pas vos enfants. Je m’explique. Vous vivez dans un pays où vous avez obligation de déclarer l’arrivée d’un nouveau-né sous cinq jours, à l’officier de l’état civil du lieu naissance. L’enfant sera alors doté d’un nom et d’une personnalité juridique (qu’il pourra administrer à sa majorité) pour jouer au grand jeu de Monopoly grandeur nature (ou pas, ou pas, s’il souhaite se positionner dans sa place d’humain). Bienvenue dans le monde normé, décidé par le pouvoir étatique, dont vous êtes les pions, pour ne pas dire, les esclaves, tous enregistrés sous un nom de famille écrit en majuscules (détail d’importance mais ce n’est pas le sujet du jour). Ça vous choque ? Alors réveillez-vous. Il est temps de sortir des illusions, ou de la caverne (de Platon).

Sur son profil Facebook, mon amie Daliborka Milovanovic Rignault a commenté une triste actualité ce samedi 11 juin 2022 : « Un autre bébé vient d'être soustrait à ses parents parce qu'ils ont fait le choix en conscience de donner naissance sans assistance médicale. C'est encore et toujours le même scénario : refus de prendre la déclaration de naissance du papa ou de la maman, signalement au procureur, ordonnance de placement provisoire. » Elle a également écrit d'autres publications les 13 et 14 juin 2022 (vous les trouverez en post publique si vous le souhaitez). Donc autrement dit, l’État a enlevé aux parents leurs deux enfants pour suspicion de maltraitance. Ça, c’est la version officielle. Mais la vérité, c’est que toute personne qui déroge de la norme est punie quand elle tombe sur un agent (Smith ?) assermenté obtus ou peureux. Pourquoi ?

ÉNONCÉ du « problème » dans l’ordonnance du procureur : « Lou est née le 03/06/2022 à domicile dans des conditions précaires ». Entendez par là sans médecin, sans assistance médicale. TRADUCTION : ce qu’il faut comprendre et bien comprendre, c’est la psychologie des personnes non conscientes de la réalité de la naissance physiologique et respectée. Dans leur tête c’est DANGEREUX, c’est de la maltraitance. La science est la nouvelle religion ! La médecine est le salut. (Lire à ce sujet deux références : Médecine, religion et peur : l'influence cachée des croyances, Olivier Clerc, 1999. La médecine nouvelle religion, Jean-Paul Thomas, François Bourin Editeur, février 2013) Ceux qui y dérogent ne sont forcément pas sains d’esprit. C’est là que le jugement tacle la liberté de choix. Au point même de faire la pire atrocité à un nourrisson : le séparer de sa mère. Même un vétérinaire sait cela pour les bébés mammifères !

Le système veut des bébés qui naissent dans les hôpitaux et pas ailleurs. C’est pourquoi il est fait la chasse aux sorcières des sages-femmes qui accompagnent les naissances à domicile (encore plus avec la vaccination obligatoire) ; c’est pourquoi depuis 2002 une loi les oblige à s’assurer en responsabilité civile (pour des prix prohibitifs) ; c’est pourquoi on a commencé à fermer les petites maternités à la fin des années 1990 pour des questions budgétaires ; c’est pourquoi les femmes accouchent en batterie dans les grands accouchoirs au nom de la sécurité et que les violences obstétricales continuent encore et encore. Est-ce que présenté comme cela, ça éclaire les commentaires d’incompréhensions que je lis sur les réseaux sociaux ?

Le cas de Noémie n’est pas unique ! Depuis les années 2000, des parents subissent ces mêmes abus. Depuis quelques années, ils alertent davantage les pouvoirs publics et les médias. Mais quand l’affaire est médiatisée, quand les parents sont trop atypiques, leurs enfants ne leur sont pas rendus. Tout pouvoir est alors entre les mains de la justice. Mais je préfère parler de pouvoir judiciaire, à présent que j’ai eu droit à une immersion de trois ans en enfer entre 2017 et 2020. Le procureur de la République a non seulement autorité sur les officiers du ministère public, mais comme les magistrats du siège, les procureurs de la République sont nommés par décret du président de la République ! Vu comme ça, vous comprenez le conflit d’intérêts ? Qui est maltraitant et violent ? Qui peut encore croire que l’État est là pour le bien des citoyens ? Qui refuse encore la réalité ? Un témoignage vidéo est en ligne sur leur compte Instagram avec tous les détails dans les posts. Et moi ce qui me saute aux yeux, c’est le contexte de la déclaration de naissance.

Dans le déroulement hiérarchique et en résumé des faits (si j’écris mal un détail dans l’urgence de cet article je corrigerai) : l’officier de l’état civil à la mairie a d’abord refusé de prendre la déclaration au prétexte qu’ils n’avaient pas d’attestation médicale, puis le lendemain a pris la déclaration mais a appelé la PMI, laquelle a fait injonction de faire le premier examen médical des huit jours à l’hôpital, là le médecin a dénoncé les parents au procureur de la République alors qu’il avait pourtant dit que tout allait bien, tout en annonçant une visite de la PMI pour le lendemain (ce qui est louche). La police a débarqué manu-militari et les deux enfants ont été retirés aux parents sans prévis avec interdiction de les voir pendant trois semaines le temps qu’un juge délibère.


Que dit la loi sur la déclaration de naissance ?

Donc : ils n’avaient pas d’attestation médicale. Même si ce n’est pas inscrit dans la loi, ce point les a entrainés dans les rouages d’un dispositif délétère du système. Le fait aussi d’avoir été à l’hôpital plutôt que d’avoir rétorqué avoir un suivi dans le privé. Dans cet article du 13 juin 2022, le Journal de Vitré mentionne un communiquéla mairie se défausse de toute responsabilité. Il n’empêche que prévenir les services sociaux au prétexte que l’enfant n’a pas été vu par un médecin est de la DÉLATION ! Dans cet article qui fait le point (et d’ailleurs c’est là qu’on voit que tout ce qui est public sur le web est trouvable ! Je ne sais pas si certaines publications de la maman pourraient même être retenus contre elle au moment du procès…) JAMAIS il n’est précisé le LIBRE CHOIX DU MÉDECIN ! La PMI est une possibilité. Pas une obligation ! Donc je le redis. La visite des 8 jours n’est en soi pas obligatoire, mais si ça peut rassurer le corps administratif, tout suivi mère et/ou bébé peut se faire avec une sage-femme ! (ou généraliste ou pédiatre). Il revient AUX PARENTS DÉTENTEURS DE L’AUTORITÉ PARENTALE de décider avec QUI. C’est important de le savoir. Et c’est aussi important de le savoir pour le leur faire savoir.

Alors certes, accoucher sans assistance médicale n’est PAS illégal puisqu’aucune loi ne l’empêche ni ne l’encadre. Des témoignages précisent par exemple : « J’ai été déclarer mon enfant à la mairie sans certificat, et sans problème » (à la fois c’était en quelle année ?). Et tant mieux. C’est une chance d’avoir échappé aux bombes. Et l’article 56 du Code civil précise bien : « La naissance de l'enfant sera déclarée par le père, ou, à défaut du père, par les docteurs en médecine ou en chirurgie, sages-femmes, officiers de santé ou autres personnes qui auront assisté à l'accouchement ; et lorsque la mère sera accouchée hors de son domicile, par la personne chez qui elle sera accouchée. L'acte de naissance sera rédigé immédiatement. » Mais en 1804, quand le code civil de Napoléon a vu le jour, la norme était l’accouchement à domicile, alors qu’aujourd’hui c’est l’accouchement à l’hôpital qui l’est.

Clairement, la loi n’est plus appliquée par les pouvoirs publics eux-mêmes, ni même par les élus, ni même par le pouvoir judiciaire. Au vu de cela, il faut comprendre que l’article 56 du code civil n’est plus réellement une ressource et que nous sommes en dictature scientifique (et encore, une science très orientée business et gestion des ressources humaines). Ce n’est d’ailleurs pas le seul fait qui en atteste ! Et par-dessus le marché, sachez que l’article 1 dudit code précise que les lois doivent être promulguées par le roi. (voir la vidéo de maitre Fortabat Labatut) Donc ça fait belle lurette que leurs lois ne valent rien, que la Vème République est une imposture, et que la prise en otage du corps des femmes n’est qu’une suite ignoble depuis 2000 ans (si ce n’est davantage). Non, les années 1970 n’ont pas signé la libération sexuelle, elles ont signé l’avènement de la sainte péridurale qui (même si bien sûr elle a son utilité) a fait le jeu de l’hypermédicalisation, de l’emprise, des violences, du musellement des corps. La Femme n’est pas libérée et encore moins libre.

Je souhaite souligner dans cet écrit, que dans le contexte sociétal actuel, il est suicidaire de partir déclarer en mairie sans certificat médical. C’était DÉJÀ le cas dans les années 2000, lorsque le milieux militant tentait de soutenir les parents ayant affaire avec la PMI. Ça l’est encore plus vingt ans plus tard. Bien sûr, certains commenteront qu’ils sont passés entre les gouttes. Et tant mieux pour eux. Mais risquer tant de dégâts émotionnels et structurels dans un séparation (parfois définitive) mère-bébé au nom de droits écrits dans le code civil est bien trop cher payé. Donc, on ne part pas faire une déclaration d’accouchement non assisté en mode « au pays des fleurs », il faut aussi comprendre dans quel monde on vit plutôt que s’en indigner derrière son écran. Parce que ce qui est l’évidence pour ceux qui auront pris la peine de s’éduquer, ne sera pas celle du personnel administratif formaté à obéir. Le choc, ou la peur, entraineront un effet en chaîne de conséquences désastreuses. Même si nous ne sommes pas des psychologues qui devons accompagner les peureux (qui ont aussi le droit d’exister) on peut prendre des précautions.

Il faut arrêter de parler de droits, vu ce qui se passe depuis quelques années en périnatalité, en s’appuyant sur des lois dont les représentants eux-mêmes n’ont rien à faire. C’est irréaliste de penser que la parentalité respectueuse est soutenue par les tenants des différents pouvoirs quand par exemple des juges sachant un père à comportement incestuel (voire incestueux) décident que l’enfant DOIT continuer de voir son géniteur. L’hypnose collective sur la famille et ce qu’elle doit être, et celle qui consiste à croire que la sécurité c’est la technologie et les services surbookés drivés par la gestion financière, sont une plaie sociale grande ouverte plus qu’un canyon dans la croûte terrestre. J’ai lu dans des commentaires outrés : « Dans quel monde vivons-nous ?! » Mais dans celui que je viens de décrire. Un système basé sur l’ABUS à tous les étages. Ce n’est pas le monde des bisounours. C’est une jungle. Une guerre qui se joue de manière invisible. Il est temps d’être LUCIDE ! Il est l’heure d’ouvrir les yeux sur une réalité violente.

Alors je ne veux pas enfoncer le clou pour ces pauvres parents et enfants. C’est un déchirement de lire leur histoire. Mon propos est de préciser le contexte juridique, médical et social. Et il y a urgence à le comprendre pour les futurs parents qui souhaiteront accoucher en liberté.

Un abuseur fait toujours croire qu’il prend soin de ses victimes. Mais la base d’un abuseur c’est d’abuser. Donc croire que l’état est là pour protéger ses esclaves, (pardon, « citoyens ») est un leurre. L’État nous enregistre à notre naissance, puis veut que les individus naissent sous surveillance médicale avec des protocoles faits à l’instar d’une entreprise qui se doit d’être rentable. Or l’humanité s’arrête là où se vautre la rentabilité. Même process pour l’instruction en famille, la santé, l’agriculture … TOUT ! A QUEL MOMENT l’État prend soin de l’humain ? Ne serait-on pas déjà dans le Meilleur des monde de Huxley ? Je vous laisse répondre en conscience. On m’a aussi demandé : « Si le combat par la résistance ou la dissidence est exclu, implacablement démonté par la réalité, quelle est la porte de sortie ? »

La porte de sortie : comment déclarer après un accouchement non-assisté médicalement

La porte de sortie est de voir la réalité du système, qui est une prison. La porte de sortie c’est d’être informé que dès notre naissance nous sommes enregistrés comme « propriété » (marchandise) de la société République Française. (Je fais court sur ces notions juridiques complexes). La porte de sortie c’est de sortir du monde bisounours et comprendre que des préposés à la mairie vont être horrifiés ou avoir peur de parents arrivant comme des fleurs pour déclarer une naissance sans certificat médical. Les agents de l’état sont des humains qui en l’occurrence peuvent avoir des peurs ou des illusions, et donc agir sous emprise de cette hypnotisation collective qui consiste à croire que la sécurité c’est l’hôpital. (C’est ce qui est arrivé dans ce cas.)

À partir de là, il convient de se positionner factuellement (au delà de l’émotionnel). C’est comme ça qu’il faut être avec des abuseurs. Quand on veut être hors système, hors radars, il faut se déguiser, montrer patte blanche, jouer « leur jeu ». Je sais, c’est triste. Je sais, c’est injuste. Je sais, ce monde est devenu inhumain (mais ça fait 2000 ans sinon plus que la femme est dominée !!!). Quand on est une souris on ne danse pas devant les chats, on retourne le miroir pour qu’ils nous voient chat aussi ! Ils verront ce qu’ils veulent voir. Et ce n’est pas se « sacrifier », c’est juste comprendre que la personne en face peut te percevoir en rupture sociale, en refus du système, rebelle et estimer que c’est refuser le médical. Il faut bien comprendre cette perception de l’autre envers soi, pour se sortir du rôle de victime.

La liberté ne se demande pas (et surtout pas à son geôlier). Elle se prend ! En temps de guerre (puisque l’État est bien en train de mener un combat contre la naissance physiologique et que la volonté publique N’EST PAS de tolérer l'accouchement à domicile. Et que l’État peut enlever des enfants à leur famille quand il souhaite) … En temps de guerre, on ne demande pas à être respecté, on prend son courage et ses valeurs sous le bras et on avance libre. Donc pour moi, règle numéro un : accouche sans assistance si tu veux, MAIS : va à la mairie AVEC un certificat (est-il besoin de préciser encore de se mettre des professionnels dans la poche AVANT l’accouchement), ou appelle le Samu après (oui, ce n’est pas fameux pour le post-partum mais c’est un moindre mal), bref. Il n’y a pas de solution toute faite. Il revient à chacun de considérer sa position. Parce que quand la machine du pouvoir judiciaire est en route, c’est grave la cata ! C’est une machine à broyer d’abus en tous genre. Donc je ne dis pas d’être soumis aux protocoles, je dis juste de se prémunir d’avance, en cas d’attaque à la kalashikov. Oui, le père peut toujours déclarer la naissance mais en fournissant une attestation médicale, il se positionne juste dans le choix des circonstances de l’accouchement, pas CONTRE une instance sanitaire ou pouvoir administratif. C’est subtile.


En résumé : de la connaissance de ses droits à la conscience holistique

Ce que dit la loi est une chose. Elle date de Napoleon. 1804, précisément. Une époque où l’accouchement à domicile était la norme. Aujourd’hui la norme c’est l’hôpital avec 99% des naissances. Dans ce contexte, croyez-vous que le système en a quelque chose à cirer de la loi ? Ils veulent des moutons dans les rangs. À n’importe quel prix. Même au prix d’enlever les enfants aux mères. C’est inhumain. Mais un abuseur aime montrer sa place dans la hiérarchie, aime briser son adversaire… Alors à un moment il faut arrêter de jouer sur les mots. Parce qu’on n’en est plus là ! C’est au-delà des droits des « citoyens ». Leur jeu n’est même plus caché. Il est au grand jour. La prise en otage des ventres des femmes esclaves. Voilà où on en est !

J’espère que ces précisions vous éclairent et vous aideront dans votre empouvoirement, décisions, positons, et choix. Il y a presque 30 ans, lorsque j’ai commencé à être une militante active pour la naissance respectée, je voulais « changer le monde ». Je croyais que l’autonomie de chacun passerait par une connaissance juridique. Mais le monde a changé depuis. C’est pourquoi j’ose préciser davantage ma pensée, une pensée avec plus de hauteur, plus de compréhension holistique du système. Maintenant je comprends que connaître leurs lois n’est plus suffisant. La bataille n’est plus à défendre le steak grâce à des textes (dont ils se foutent). Il est nécessaire d’aller au-delà. Comprendre l’agresseur c’est se donner plus de force à soi et ne pas s’épuiser. C’est devenir aïkidoka. Retourner « le miroir » pour que l’abuseur n’ait plus de prise.

C’est la prison. Un mot à prendre au premier degré, quand on voit se qui se passe dans toutes les couches du millefeuille (11 vaccins, école à 3 ans, instruction en famille sur la sellette, Ehpad et j’en passe). On ne peut pas se soustraire à l’État. On est obligé de déclarer une naissance. On pourrait encore rêver d’aller accoucher et vivre dix-huit ans dans les bois, mais sans personnalité juridique, l’enfant serait « condamné » à vivre en marge de tout, toute sa vie et les parents en évasion, ou traqués. Car tant que l’enfant n’est pas majeur, il peut nous être enlevé. Une mère ne peut échapper au système. Alors ? Vaut-il mieux arriver à la mairie avec un foutu papier (même un faux fait par un professionnel de santé qui n’était pas là) et avoir son bébé au sein chez soi OU hurler ses droits et se faire retirer ses enfants parce que le procureur a TOUS POUVOIRS ? Pour moi la question est vite répondue. Donc qui veut part au front. Mais en l’état actuel de mes connaissances, c’est la mort psychique assurée. On ne combat pas un système pervers ! On lui tourne le dos.

Dans un échange de commentaires, on m’a par exemple répondu qu’appeler le Samu n’est pas une solution viable. En effet ! Et dans les années 2000, je ne le conseillais pas du tout. Mais ce n’était aussi pas une dictature si puissante… Il y a l’idéal des choses, et il y a la réalité et le « moindre mal » vu aussi le contexte de pénurie de sages-femmes qui accompagnent les accouchements à domicile, suite au contexte Covid. (C’était déjà le cas avant mais là c’est aggravé). Donc on pourra chercher des poux entre les lignes de mes prises de position, je le conçois, mais si je suis moins radicale aujourd’hui c’est que je souhaite juste attirer l’attention sur le RÉEL de la situation. Défendre la physiologie et la liberté oui. Mais pas au prix d’une prise d’otage des bébés et des mères. C’est ma limite. Je l’assume. Et puis chacun fait/fera bien ce qu’il veut, au prix qu’il veut.

Dans un système pervers, la liberté totale n’existe pas. On rogne des bouts. C’est seulement quand les enfants sont grands qu’on peut y accéder dans une ampleur plus grande. Mais avec des bébés et des enfants c’est complexe, ça demande de marcher sur des œufs. La femme est une otage d’un système. Son ventre aussi. Ça, c’est le réel. Mon but n’est ni de convaincre, ni de dire « il faut », mais juste d’apporter mon éclairage et un peu d’expertise, quand même, de mes longues années d’engagement associatif. En fait, les temps ont changé. Et pas en bien. C’est un constat un peu terrible. Pour autant, je crois en les ressources des femmes pour reconnecter à leur puissance, créer leur liberté et réalité, reprendre leur pouvoir pour sortir de la haine projetée sur elles, ou découvrir aussi leurs supers pouvoirs de Femmes et de Déesses.


Sophie Lavois

Autrice, consultante, et animatrice.

Experte en émancipation et empowerment.

Accompagnement des femmes.

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